LA COQUILLE ET LE CLERGYMAN

Ciné-Concert

Expérimental

40 mn – 1927, France
Réalisation : Germaine Dulac
scénario : Antonin Artaud
Copie : Lightcone

"Enfin une musique en symbiose avec le film (...)"
 « Enfin une musique en symbiose avec le film tout en lui apportant des dimensions, en l’élargissant… »
Prosper Hillairet, historien du cinéma des années 20 et d’avant-garde et auteur de 2 documentaires sur le film.
Quelques dates-clé
Les Voutes, Festival Scratch Expanded (Paris) – Musée d’Orsay (Paris) – Barbican center (Londres) – Ciné Lumières (Londres) – Festival Rimusicazioni, Bolzano (It) – Festival Pied Nu (Le Havre) – Le DOC (Paris) – La Carrière de Normandoux (86) …
Les prix du festival Rimusicazioni
– La musique a reçu le prix du jury « experts » et prix du jury « rimusicazioni » du festival Rimusicazioni 2010 de Bolzano (Italie) :
 « (…) Contrairement aux années précédentes, deux jurys, l’un composé d’experts et l’autre d’anciens participants à la compétition, ont attribué deux prix distincts.
Le gagnant du jury d’experts – composé de Piero Di Domenico, Luca Gricinella et Luigi Tota – est le duo français
 L’Inquiétant Suspendu (…). Actifs depuis 2004, ils ont composé une partition pour le film La Coquille et le clergyman de la cinéaste Germaine Dulac : « L’analyse minutieuse réalisée sur le matériau de départ permet à la musique de prendre place dans l’histoire, la soutenir, mais se positionne aussi dans une relation ironique qui l’allège (…). La musique parle de façon articulée et continue avec les images et devient un élément narratif en mesure de désamorcer la dramatisation de la mise en scène. C’est aussi une musique intemporelle, non imputable à une époque et qui va une fois de plus dans le sens du travail de Germaine Dulac qui a la même caractéristique.  »
Le jury des anciens participants à la compétition – composé d’Andrea Beggio, Dario Carrubba et Marco Dalpane – a décidé d’attribuer un prix ex aequo : le film
 Skyscraper simphony, mis en musique par Luca Frigo et La Coquille et le clergyman qui a donc remporté un double prix confirmant l’extraordinaire qualité du travail effectué par le duo français L’Inquiétant Suspendu.(…) « la musique réussit à souligner en manière efficace les différents instants, pas toujours escomptés, de ce chef d’oeuvre du cinéma surréaliste, en créant pour le spectateur de nouvelles suggestions sonores.
La qualité de ce travail est rendue encore plus explicite grace à la composition et à l’interprétation des musiciens, utilisant leurs instruments de manière savante ». (…) »

Andreas Perugini, directeur du festival

Réalisé d’après un scénario d’Antonin Artaud, La Coquille et le clergyman est considéré comme l’un des premiers exemples du cinéma surréaliste. Réalisé avant « Un chien Andalou » de Luis Bunuel, ce chef d’oeuvre sombre, chargé d’une forte symbolique érotique, est une histoire fantasmagorique sur la frustration, la culpabilité et l’ordre établi.

Sa première projection au Studio des Ursulines provoca un tumulte rare. Désarçonnée par le film, la censure anglaise interdit le film en 1927 en prétextant : « il est si obscur qu’il semble pratiquement dénué de sens, mais si sens il y a, il ne saurait être qu’inconvenant ».

Pascale Berthomier
Violoncelle, carillon
Xavier Vochelle  
Guitare baryton, laptop

La Coquille et le Clergyman

Ciné-Concert

Expérimental

Pascale Berthomier
Violoncelle, carillon
Xavier Vochelle  
Guitare baryton, laptop

40 mn – 1927, France
Réalisation : Germaine Dulac
scénario : Antonin Artaud
Copie : Lightcone

"Enfin une musique en symbiose avec le film (...)"
 « Enfin une musique en symbiose avec le film tout en lui apportant des dimensions, en l’élargissant… »
Prosper Hillairet, historien du cinéma des années 20 et d’avant-garde et auteur de 2 documentaires sur le film.
Quelques dates-clé

La Cinémathèque Française (Paris), Les Voûtes, Festival Scratch Expanded (Paris) – Musée d’Orsay (Paris) – Barbican center (Londres) – Ciné Lumières (Londres) – Festival Rimusicazioni, Bolzano (It) – Festival Pied Nu (Le Havre) – Le DOC (Paris) – La Carrière de Normandoux (86) …

Les prix du festival Rimusicazioni
– La musique a reçu le prix du jury « experts » et prix du jury « rimusicazioni » du festival Rimusicazioni 2010 de Bolzano (Italie) :
 « (…) Contrairement aux années précédentes, deux jurys, l’un composé d’experts et l’autre d’anciens participants à la compétition, ont attribué deux prix distincts.
Le gagnant du jury d’experts – composé de Piero Di Domenico, Luca Gricinella et Luigi Tota – est le duo français
 L’Inquiétant Suspendu (…). Actifs depuis 2004, ils ont composé une partition pour le film La Coquille et le clergyman de la cinéaste Germaine Dulac : « L’analyse minutieuse réalisée sur le matériau de départ permet à la musique de prendre place dans l’histoire, la soutenir, mais se positionne aussi dans une relation ironique qui l’allège (…). La musique parle de façon articulée et continue avec les images et devient un élément narratif en mesure de désamorcer la dramatisation de la mise en scène. C’est aussi une musique intemporelle, non imputable à une époque et qui va une fois de plus dans le sens du travail de Germaine Dulac qui a la même caractéristique.  »
Le jury des anciens participants à la compétition – composé d’Andrea Beggio, Dario Carrubba et Marco Dalpane – a décidé d’attribuer un prix ex aequo : le film
 Skyscraper simphony, mis en musique par Luca Frigo et La Coquille et le clergyman qui a donc remporté un double prix confirmant l’extraordinaire qualité du travail effectué par le duo français L’Inquiétant Suspendu.(…) « la musique réussit à souligner en manière efficace les différents instants, pas toujours escomptés, de ce chef d’oeuvre du cinéma surréaliste, en créant pour le spectateur de nouvelles suggestions sonores.
La qualité de ce travail est rendue encore plus explicite grace à la composition et à l’interprétation des musiciens, utilisant leurs instruments de manière savante ». (…) »

Andreas Perugini, directeur du festival

La Coquille et le Clergyman

Réalisé d’après un scénario d’Antonin Artaud, La Coquille et le clergyman est considéré comme l’un des premiers exemples du cinéma surréaliste. Réalisé avant « Un chien Andalou » de Luis Bunuel, ce chef d’oeuvre sombre, chargé d’une forte symbolique érotique, est une histoire fantasmagorique sur la frustration, la culpabilité et l’ordre établi.

Sa première projection au Studio des Ursulines provoca un tumulte rare. Désarçonnée par le film, la censure anglaise interdit le film en 1927 en prétextant : « il est si obscur qu’il semble pratiquement dénué de sens, mais si sens il y a, il ne saurait être qu’inconvenant ». «